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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 17:12
 
 
Au Spital du 02 au 25 octobre 2009 avec Form & Farbe Crailsheim e.V.


L'AMOUR

Elle explique ses œuvres comme suivant:

L'AMOUR
Pour la jambe je préfère mettre qu'une jambe ( plutôt que des fesses ) car j'adore la finesse d'une cuisse et mollet !


VANITÉ
représente un nez et épingle à linge car en France il y a une
expression très populaire. On dit « Il est puant en se pinçant le nez. » ,
rien avoir avec l'odeur, alors trop vaniteux, grosse tête, personnage
pas intéressant en discussion. Donc pour montrer se pincer le nez j'ai
mis l'épingle à linge et tu as le nez.


VANITÉ

REFLEX
Il s'agit de trois demi-chaises en paille de campagne car j'ai souvent vu comme enfant dans un coin de cheminée dans les fermes lauragaises mes grands-mères ou grands-pères qui restaient au bord du feu de cheminée en réchauffant leurs mains. Ils me racontaient des histoires magnifiques avec une tendresse extraordinaire. Maintenant les chaises sont vides car ils ont disparus depuis longtemps, et j'ai voulu rendre hommage à ces personnes qui m'ont beaucoup appris sur le partage et la générosité.


REFLEX

Internet: exposition de Form & Farbe Crailsheim e.V.
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 16:29

Stage à Crailsheim, Fränkische Druckpresse

 
Elsa ESTRADE: OU ? POURQUOI? Dans le cadre de mes études (BTS Commerce International) j'ai effectué un stage à la Fränkische Druckpresse à Crailsheim.

QUAND? Mon stage a duré deux mois (du 20 avril 2009 au 13 juin 2009)

A L'ENTREPRISE : J'ai été très bien accueillie à l'entreprise par Herr Horn (qui parle bien français), ainsi que par les collègues de travail. Je me suis sentie tout de suite à l'aise. Je ne parlais pas du tout allemand à mon arrivée, les collègues de travail ont été très patients, et compréhensifs. C'est grâce à cela que j'ai pu progresser et connaître le fonctionnement de l'entreprise. Ce stage à été très enrichissant au niveau professionnel, culturel et amical. J'étais au cœur même de l'entreprise et de la culture allemande, et, à mon avis, il n'y a rien de mieux pour apprendre !

DANS LA FAMILLE : Pendant ces deux mois j'ai été chaleureusement accueillie dans la famille Stiller. Je me suis très facilement adaptée au « rythme de vie » allemand. Tout comme à l'entreprise la famille a été patiente, et j'ai appris à parler grâce à elle. Rose Stiller m'a fait découvrir la gastronomie allemande et les spécialités de la région (j'ai même fait des Spätzels moi-même). Le weekend, nous allions visiter la région et les alentours, très enrichissants, et à chaque fois le même émerveillement et la même curiosité. J'ai aussi participé aux évènements locaux tel que le Maibaum (cf photo).


 

C'est très intéressant d'échanger des idées avec des personnes d'une autre culture, et d'avoir le point de vue de nos voisins européens.

CE QUE CA M'A APPORTE : Tout d'abord, un début d'expérience professionnelle, j'ai touché au monde de l'entreprise, je connais ainsi d'autres méthodes de travail. Ce stage m'a, bien sûr, permit d'améliorer mon allemand (qui en avait extrêmement besoin). Je suis venue en Allemagne sans connaître personne (seulement la famille Hofmann, suite à un voyage scolaire), cela m'a permis de m'adapter à l'inconnu, à des situations nouvelles, dans une langue non-maitrisée. Je suis aussi devenue plus autonome.

De plus, durant mon stage, nous avons fêté les 40 ans de jumelage entre Pamiers et Crailsheim. Un moment important, et très émouvant. (cf: photo)

REMERCIEMENTS :
Je remercie Herr Schley, Herr Franz Kasimir et Madame Dominique Lafont qui m'ont permis de trouver ce stage et la famille d'accueil. Ces personnes sont vraiment admirables ! Merci encore ! Je remercie leur dynamisme et leur dévouement pour le jumelage franco-allemand.

Herr Horn qui m'a gentiment accueillie dans son entreprise, et qui a fait beaucoup pour que mon stage se passe dans les meilleures conditions.

Frau Stiller et sa famille qui m'a très chaleureusement accueillie, avec qui j'ai passé de très bons moments.

Jasmin Hofmann et sa famille qui m'a toujours très bien reçue chez eux.
Tous mes collègues de travail qui m'ont beaucoup apporté professionnellement, amicalement et culturellement.

Et, enfin, toutes les personnes que j'ai rencontrées, ou juste croisées, mais qui ont contribué par leur patience, gentillesse, générosité à rendre ce séjour extrêmement agréable.

 


Un moment important, et très émouvant.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 14:02

 

 
un document de la ville de Crailsheim promotionnel en français

On parle beaucoup actuellement de notre ville sœur de Crailsheim en Allemagne, mais bien entendu à l'exception de ceux qui sont fidèles au jumelage, bien peu connaissent cette riante cité de Franconie.

Profitant du 40e anniversaire du jumelage la commune de Crailsheim a édité une plaquette en français destinée autant aux Appaméens qu'aux touristes francophones. L'occasion de découvrir, pour ceux qui l'ignorent, que Crailsheim forme une communauté urbaine de 33 000 habitants, au sein d'un bassin économique d'environ 85 000 âmes, qu'elle s'est constituée en communauté urbaine au nord-est du Bade-Wurtemberg, en bordure de la plaine de Hohenlohe.

La vitrine de notre ville jumelle, c'est une grande réputation en matière d'établissements scolaires, une situation pionnière en matière de chauffage solaire avec près de 10.000 m2 de panneaux installés qui nourrissent la plus grande installation thermique solaire d'Allemagne.

Crailsheim c'est aussi une cité vivifiée par deux autoroutes et un site économique attractif avec plusieurs grandes zones industrielles porteuses d'industries versées dans l'électronique, l'imprimerie industrielle, l'activité d'emballage, l'aluminium, une usine laitière. Tout cela génère 20 000 emplois directs.

Crailsheim est également une ville très commerçante (avec des initiatives fortes comme les « Nuits du shopping XXL »), trois marchés hebdomadaires, les marchés des boutiquiers, le marché aux poissons. Une ville qui plonge ses racines dans une longue histoire, et qui a beaucoup souffert de la seconde guerre mondiale.

Heureusement quelques anciens monuments ont survécu aux immenses destructions, comme l'église Saint-Jean, une partie des fortifications, la chapelle Notre-Dame, la Tour de la mairie. La ville a été quasiment reconstruite à partir de 1945 : ce qui lui donne son aspect moderne et un fort sentiment de dynamisme. Crailsheim est aussi fière de son « musée de l'hospice » qui sert de fil conducteur à l'histoire de la cité, et la culture est fièrement portée, associée à l'esprit de fête : « Travailler dur et faire la fête » voilà ce que l'on dit à Crailsheim.

Une ville sportive aussi, la capitale du sport dans la région, et comme à Pamiers, la vie associative y est particulièrement riche, avec 250 associations qui contribuent à une bonne qualité de vie au quotidien.

Notons que notre ville sœur de Franconie est également « mariée » avec d'autres cités étrangères, comme Worthington aux USA, Bilgoraj en Pologne et Jubarkas en Lithuanie.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 09:25

Montjétada d'anniversaire. 

 
Union franco-allemande pour la défense du «coco».


Tout sourire pour les nouveaux convives et chevaliers du «Coco». Photo DDM,M.P.

A l'instar de La Dépêche, le 29/05/2009:

Après une longue journée ponctuée de visites et autres événements officiels, les Allemands et les Appaméens se retrouvaient place du Mercadal, pour un moment de détente gastronomique. Au menu : la fameuse Mounjetado.

C'était donc la bonne occasion pour la Confrérie du Coco de Pamiers d'introniser quelques-uns de nos convives germains. Parmi le groupe, trois ont été choisis : Ulrike Durspekt, présidente de l'association des familles franco-allemandes, Winfried Schley, président du comité de jumelage de Crailsheim, et Franz Kasimir, chef de cabinet du maire attaché aux affaires culturelles et au jumelage, avec toute la cérémonie traditionnelle de la Confrérie.

Sous le chapiteau, 150 personnes se sont réunies autour des tables, les boulangers appaméens retrouvaient leurs collègues allemands, idem pour quelques commerçants, le comité des fêtes, le cyclotourisme ainsi que bien d'autres associations.

« Nous sommes contents de retrouver les Allemands, de nous retrouver entre nous et d'accueillir d'autres personnes, car ce repas était ouvert à tous, » explique Mme Laffont. Et côté convivialité, ce fut une réussite.
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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 11:12
Déjà comme jeune professeur enseignant au même lycée que M. Scharr j'ai admiré cet homme exeptionel.
 
Jumelage. L'homme qui rapprocha les deux villes de Pamiers et Crailsheim.


Joachim Scharr fonda ce jumelage avec l'Appaméen R.Gutermann. Photo DDM, JPHC.

A l'instar de La Dépêche, le 27/05/2009:

Il n'a pas loin de 85 ans, cet un vieil homme aujourd'hui, mais samedi, dans la salle du conseil municipal de Pamiers, il se tenait bien droit jusqu'à ce que l'émotion le submerge et lui impose le secours d'un fauteuil et d'un verre d'eau. Il s'agit de Joachim Scharr, le professeur en retraite de Crailsheim, l'ancien chef de chorale, l'homme qui est un des pères du jumelage entre Pamiers et sa ville sœur de Franconie. Car c'est lui qui il y a maintenant plus de 40 ans a reçu une lettre à la mer, celle de M.Gutermann, qui dirigeait la musique de la ville de Pamiers, et qui par ces quelques mots lui proposait cette main tendue pour commencer l'union entre les deux cités. Une missive venue par l'intermédiaire du ministère de l'éducation à Stuttgart, car c'est l'enseignement qui est au départ à la base de cette union.

« Quand j'ai reçu cette lettre, voilà quarante-trois ans, signée par un français inconnu, je ne peux pas m'empêcher de penser que c'était un signe du destin. La musique a montré le chemin à cette amitié forte et vivante que nous connaissons aujourd'hui »

Venant d'être fait citoyen d'honneur de la ville de Pamiers Joachim Scharr était bien entendu très ému, une émotion qui le conduisait à expliquer pourquoi il avait accepté aussitôt la proposition, de son confrère en musique français : « Depuis mon enfance j'ai toujours aimé la France, j'ai étudié le français aussitôt que j'ai pu, je l'ai appris au lycée, et depuis, j'ai toujours considéré la France comme mon deuxième pays ! »


André Trigano, Dominique Lafont, Joachim Scharr

La main tendue aux persécutés

Effondré par l'émotion, il dut s'asseoir, et dans la salle du conseil, il aurait fallu avoir un cœur de pierre pour ne pas être atteint aussi par l'intensité de cette scène. Car au-delà du jumelage, cette distinction qui fait de Joachim Scharr citoyen d'honneur de la ville de Pamiers met aussi en lumière la famille d'un homme qui pendant les années de plomb de l'Allemagne hitlérienne sut être aussi une famille extraordinaire. Car les Scharr appartiennent à la foule des anonymes qui pendant cette période eut le courage de cacher les persécutés dans son pays. Les parents de Joachim ont en effet hébergé un juif de Hambourg, un ami à eux, artiste peintre, des années durant. Hébergé voulant dire « caché ».

La bouteille à la mer lancée par M.Gutermann ne pouvait pas tomber en de meilleures mains. Car c'est avec des hommes comme lui que les peuples blessés par les conflits retrouvent enfin le chemin de l'amitié.

Pour les amis de la langue allemande:
http://winfried.schley.over-blog.net/article-31937282.html
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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 11:09

 

 
L'événement. Episode retour pour les cérémonies de jumelage entre les deux villes de Pamiers et Crailsheim.

 


La chaîne de l'amitié entre les deux villes, samedi. Photo DDM, JPHC.

A l'instar de La Dépêche, 26/05/2009:

Cinquante colombes s'envolent vers le ciel de cet anniversaire, pendant que le carillon de Saint-Antonin égrène l'hymne à la joie, l'hymne européen.

L'instant est fort devant la mairie où se célèbre cet épisode de l'anniversaire des 40 ans de mariage entre Pamiers et sa sœur jumelle allemande, Crailsheim. Le groupe folklorique allemand offre à Pamiers une aubade et une danse, c'est un peuple heureux qui vient vers nous avec ses traditions, son attachement à sa culture et sa joie de souffler aussi ces quarante ans. « La Famille Franconienne vous remercie cordialement de votre accueil, j'espère que vous aurez apprécié notre musique et nos danses » déclarait Ulrike Durspekt responsable des familles d'accueil franconiennes.

La famille Hofmann de Crailsheim fut d'ailleurs particulièrement applaudie.

Les familles appaméennes étaient là elles aussi, car c'est à travers elles que s'est construite s'est union entre deux villes, après le top départ donné par M.M Gutermann et Scharr, sur la base d'une fraternisation musicale.

Samedi il y eut donc des cadeaux venus d'outre-Rhin, et aussi ce travail exceptionnel qui doit beaucoup à nos « cousins » et au président du comité allemand Winfried Schley, ce livre du jumelage, véritable éphéméride de quarante années de patiente construction, osons le mot, européenne.

André Trigano sut trouver les mots, qui n'étaient pas simplement ceux du maire, mais surtout ceux de l'homme pour dire tout le sens qu'avait cette cérémonie : « Il y a quelques jours chez vous, je me suis aperçu que nous étions des amis, presque des frères. C'est énorme, c'est magnifique ».

En point d'orgue Joachim Scharr a été fait « citoyen d'honneur de la ville de Pamiers », tout comme d'ailleurs Dominique Lafont la cheville ouvrière de ce jumelage franco-allemand, la première femme à recevoir cette distinction. Instant émotion. Dans les salons de l'hôtel de ville, la fraternité entre les peuples avait pris tout son sens.

plus d'infos
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 20:24

 

 
participant à l'exposition franco-allemande à Crailsheim


exposés à Crailsheim

ELMA …
née en 1954
Atelier à 31560 NAILLOUX
- France -

Mon premier tête à tête avec un morceau de bois commence en 1989 , je suis une autodidacte. Je fut formée par mon maître de sculpture Monsieur Henri SAULLE ( pseudonyme ELLUAS ).

J’essaie de rendre sa sensualité au bois, en lui donnant des formes rondes, généreuses, élancées, en simplifiant au maximum les volumes et les lignes pour aboutir à l’essentiel.

Je subgère plus que je ne montre … je le fais vivre de façon parfois inattendu en m’autorisant un instant de rêverie ……

Rien ne m’effraie ni la dérision du sujet ni la difficulté de la matière.

Un véritable dialogue s’instaure avec le bois … afin d’offrir un nouveau langage avec simplicité et beaucoup d’humour, en cultivant en permanence mon originalité et mon délire artistique, bref ! Des sculptures qui donneront peut-être l’envie de les caresser ….

Expositions : Japon , Allemagne , Espagne , France ( Paris …. ).
Internet: www.sculpteur-elma.com
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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 19:02

 

 
A l’instar de « La Dépêche, le 22/05/2009 » :

L'EVBA n'a plus de frontière et était dernièrement en voyage à Crailsheim. « C'est grâce à « Cathy » Roques (présidente des Voix du Val-d'Ariège) que nous avons pu faire ce voyage », a indiqué Fabienne Vasco, choriste, qui était du voyage en Allemagne.

« Cathy » connaît bien Crailsheim pour avoir fait plusieurs échanges depuis que le jumelage existe, poursuit Fabienne. Et elle a saisi l'opportunité des quarante ans de l'association Jumelages-Amitiés de Pamiers avec Crailsheim pour organiser avec son correspondant sur place le voyage. »L'ensemble vocal s'est greffé sur le groupe appaméen avec Didier Alabert et trente-trois choristes, un pianiste, Cyril Kubler, et quelques accompagnateurs.« Accueillis chez l'habitant, le propre de l'échange, pendant quatre jours nous avons alterné visites et concerts, maison de retraite, soirée conviviale avec un chœur d'hommes de Crailsheim, ouverture officielle du jumelage à la mairie en soirée », a confié Fabienne, ravie de cette expérience enrichissante.

Elle ajoute : « Nous avons aussi chanté au cours de nos visites et par hasard dans de petites chapelles, sur les marches d'une église et au musée pour l'inauguration d'une exposition. »

Des moments magiques pour l'EVBA qui a donné sa voix outre-Rhin et qui saura réserver le meilleur aux Allemands lors de leur visite en Ariège.
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 17:46

 

 
A l'instar de La Dépêche, le 16/05/2009

Les cérémonies du 40e anniversaire du rapprochement officiel entre Pamiers et Crailsheim.

L'un des premiers actes officiels de l'anniversaire du jumelage entre Pamiers et Crailsheim s'est déroulé voilà quelques jours outre-Rhin. Voilà quarante ans que ce rapprochement est un succès, que les années ne l'ont pas érodé mais au contraire fortifié. Voilà quarante ans qu'à l'initiative des chefs de musique d'alors, M. Gutterman à Pamiers et M. Scharr en Allemagne, ce pont fut jeté entre les deux villes, officialisé par les maires, dont M. Bareille. Depuis, grâce aux associations de jumelage, celle de Pamiers étant animée par l'infatigable Dominique Lafont, chaque année, dans les deux sens, le jumelage est un acte vivant.

Voilà quelques jours, une délégation d'Appaméens prenait la direction de Crailsheim, chapeautée par l'association et rejointe par les élus de Pamiers, André Trigano accompagné de Gérard Legrand, Hubert Lopez, Renée-Paule Berraguaz et Françoise Pancaldi. Même l'opposition était là à travers Louis Claeys et Michel Teychenné.

Et n'oublions pas Bernard Soula, conseiller général, très attaché à ce jumelage, tout comme le consul de France à Stuttgart, M. Doumont, présent également. Coté officiel donc, les deux maires André Trigano et Andreas Raab ont dévoilé le livre du jumelage qui sera présenté à Pamiers le 23 mai, puis ils se sont rendus au rond-point et à l'avenue Gaston-Bareille et boulevard de Pamiers, dévoilant à cette occasion la stèle offerte par Pamiers, réalisée par les services municipaux sur une maquette de « Manu » Martinez. Cette journée officielle s'est conclue par la découverte de la centrale thermique et photovoltaïque de la ville et celle du musée de la Résistance allemand, dédié au groupe « La Rose blanche ». « Bien entendu, il faut souligner le travail de Dominique Lafont, qui a en plus assuré toute la traduction », souligne Françoise Pancaldi, maire adjoint, en charge des questions de jumelage. Fin du premier acte et rendez-vous pris pour le 23 mai avec l'accueil de la délégation allemande.

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 06:57
 
 
Philippe Salus: Les dieux enfuis de Gérard H. Garcia.

Comme d'autres psalmodient le nom d'un dieu dans leurs prières, Gérard H. Garcia répète des signes sur sa toile.

A travers chacune de ses œuvres, il invoque ainsi la lumière infinie de la Méditerranée. Cette lumière qui fait le monde plus intelligible et plus cruel, un peu plus proche des dieux. Car 1'ombre n'existe pas chez cet artiste.

Chacun de ses motifs rétracte un kaléidoscope de symboles ou d'arabesques, comme autant d'invitations au voyage, à ce passage au Sud, vers ce monde épars qui éclaire pourtant notre quête d'harmonie.

Dans ce creuset de mythes qu'est la Méditerranée, l'artiste puise alors des formes, souvent courbes, ovoïdes ou vulvaires.

Au centre de sa création, la femme, stylisée ou carrément dévoilée, est la cible d'un rêve. Avec la référence aux femmes de ces rivages brûlants, Gérard H. Garcia apaise la fracture d’un monde où le Sud et le Nord semblent définitivement irréconciliables.

Pourtant l'unité retrouvée s'extraie à l’horizon de ses vastes toiles.

A l'instar des mandalas indiens chacune d’elle ouvre notre regard vers une ascension vers un univers où l’azulejo côtoie la frise africaine, où les ornements byzantins frôlent les mosaïques crétoises.

Entre les rites et les prières, les dévotions et les chants de tant de couleurs, l'art de cet agnostique est de nous dire, en creux de son œuvre, que les dieux enfuis de Méditerranée revivent en notre orient intérieur.

Philippe Salus

Internet: l'exposition à Crailsheim
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