L'allemand est un plus pour eux.

L'allemand est un plus pour eux. (2008-01-29)

La Dépêche, 28 janvier: Education. Semaine franco-allemande à Notre-Dame.

Les élèves de l'institution Notre-Dame ont participé à la semaine franco-allemande. Un évènement mis en place depuis le 22 janvier 2003, qui a marqué le quarantième anniversaire du traité de l'Elysée. A cette occasion, en France et en Allemagne, les écoles et les établissements du second degré organisent des activités pluridisciplinaires autour de la langue.

A Notre-Dame, environ 80 élèves apprennent la langue de Goethe. "Les lycéens parlent allemand en seconde ou troisième langue", relève Martine Baillet, le professeur, qui ajoute que "ce choix leur permet de s'ouvrir les portes de l'Europe, mais aussi de trouver des créneaux porteurs pour l'avenir". Morgane, Elodie et Léa confirment. "Apprendre l'allemand, confient les trois lycéennes, est un plus et offre, entre autres, de nombreuses possibilités d'échanges."

Pamiers est jumelée avec la ville de Crailsheim et les élèves ont l'habitude de se déplacer outre-Rhin et de recevoir leurs camarades allemands.

ECHANGE DE CORRESPONDANTS

Les lycéens de Crailsheim vont venir dans les familles appaméennes en échange de correspondant du 3 au 11 mars", relève Martine. Les jeunes ont déjà des contacts et communiquent avec courrier, mails ou par téléphone. Sur place, leurs homologues découvriront la ville, le département et la région et suivront les cours en compagnie de leurs correspondants sur les bancs de l'institution Notre-Dame.

Lors de la semaine franco-allemande, qui a remporté un vif succès, les couloirs de l'institution étaient décorés aux couleurs germanique avec notamment des poster, photos et un film vidéo qui a raconté le dernier voyage des élèves à Crailsheim." Non, l'allemand n'est pas une langue difficile, il ne faut plus se laisser aller sur des anciens préjugé", a noté Léa, qui ajoute "avoir fait ce choix avec l'objectif de passer en section littéraire après le bac, pourquoi pas d'enseigner la langue à son tour".

Un moment en perte de vitesse, le verbe de Goethe a retrouvé sa dynamique. C'est le cas à l'institution d Notre-Dame.